Revue Passerelle Éco n°84 de l’été : 36 pages supplémentaires !

« Fondateurs et Transmission, Personnes Sources et Horizontalité dans les Écolieux et les Associations ». Ce numéro explore la situation des fondateurs et la notion de personne source dans les écolieux et les associations, et comment ces rôles cohabitent ou empêchent la recherche d’horizontalité. La question de la transmission est également explorée. Et comme d’habitude, cette revue présente plus de 20 pages d’annonces d’écolieux, oasis, habitats participatifs et initiatives permaculturelles.

Chaque 1er Dimanche du Mois, Dès…

Portes ouvertes : chaque 1er dimanche du mois, dès 14H00. Richard Wallner vous expliquera le fonctionnement des cultures en synergies naturelles semi-sauvages :
♦ sans labour, ce sont les racines des plantes et les organismes du sol qui aèrent la terre dans un sol naturellement bien drainant.
♦ sans engrais préparés : ce sont les organismes du sol qui préparent eux-mêmes l’engrais. Le labour détruirait les organismes du sol.
♦ pas de traitement : le sol équilibré, riche en une multitude d’organismes, microbes, insectes, oiseaux, n’est pas propice aux ravageurs et maladies... De plus on cultive des mélanges de plantes, qui évite aux prédateurs de se multiplier d’un coup à un champ entier. Et parfois même ce sont ces autres plantes qui les font fuir ou les désorientent... Plus il y a de diversité de plantes, plus les organismes sont nombreux et forment une communauté complexe s’auto-régulant et s’adaptant au changement.
♦ pas d’herbicide : car toute plante est utile et tout produit chimique tue des organismes. Chaque plante abrite des organismes différents autour de ses racines et de ses feuilles. D’autre part elle utilise et apporte au sol des éléments différents d’une autre plante.
♦ une ferme-forêt : l’arbre est une plante majeure. La ferme dans son ensemble tend à devenir un lieu de culture abrité, fertilisé et vitalisé en particulier par les arbres : avec des haies et arbres fruitiers suffisamment espacés, on s’approche d’une « forêt fruitière », productive à ses différents étages : dans le sol, sur le sol, dans les airs : des carottes, des fraises, de la rhubarbe, des choux, du cassis, des noisettes, des pommes...

Permaculture : L’ensemble de la ferme est mis en place au fur et à mesure selon un plan élaboré au démarrage du projet. Il est amélioré en fonction des apprentissages et des nouveaux besoins. Différentes zones de la ferme ont été déterminées pour augmenter l’efficacité du travail, en les situant correctement par rapport à leurs besoins naturels ou encore pour faire en sorte qu’une production puisse bénéficier à une autre. Ainsi, ces zones sont organisées concentriquement autour des bâtiments. Autre exemple : les poules sont associées au verger. En effet, elles servent d’insecticide naturel, de fertilisant et limitent la pousse des herbes. Le verger leur donne à manger des fruits tombés à terre, des insectes et de l’ombre. La mise en relation de ces deux productions soulage l’agriculteur et réduit les coûts ...

Evolution : La ferme est un système évolutif. Certaines zones ne sont pas encore productives, comme le verger et les haies, tout juste plantées (les poules ne mangent pas encore leurs fruits !!). Par ailleurs, certaines plantes ne deviennent vraiment intéressantes qu’au bout d’une à deux années de re-semis dans la même terre car il leur faut ce temps pour s’adapter. C’est ainsi que l’équilibre biologique et la fertilité du sol vont augmenter au cours des années à venir, en même temps qu’augmentera la production : fruitiers, miel, ... et que diminueront les efforts de l’agriculteur et le coût de production, tout cela par effet de synergie.
♦ 9 ha c’est très grand, surtout dans des systèmes aussi productifs qu’en permaculture, car certaines productions peuvent être développées en sous-étages d’autres productions... Par ailleurs travailler avec le rythme de la nature et par des moyens naturel est efficace, durable et sain (!) mais c’est aussi long à mettre en place au démarrage.
♦ Richard s’attache surtout aux zones des cultures nécessaires à son projet individuel et espère que d’autre jeunes agriculteurs le rejoindront pour s’occuper de la totalité de l’espace et lui permettre de donner sa pleine mesure. A suivre ...

Chantiers : chaque premier samedi du mois, le jour précédent la porte ouverte… ♦ Améliorer le parcours pédagogique, entretenir et allonger le sentier de découverte dans la prairie sauvage, étiqueter les arbres fruitiers, faire un nouveau tas de branchage pour abriter les hérissons, creuser, empierrer,… Tout ceci dépendra du temps et des envies de chacun. ♦ renseignez vous pour l’hébergement et les conditions des chantiers. Des animations conviviales sont également possibles et bienvenues.
>Journées greffage en randonnée : le 17 et 18 mars, greffage sur arbre sauvage ♦ Aubépine (épine blanche) : nèfle, coing, poire,… ♦ Prunelier (épine noire) : pêche, abricot, prune,… Venez avec vos greffons : fruits anciens ou peu connus, rustiques aux froids et aux maladies ou fruits que vous adorez ! Apporter votre matériel et votre repas pour cette journée d’échanges, d’apprentissages et de sauvegarde de notre patrimoine fruitier.
>Autres dates envisageables sur demande.

Revue Passerelle Éco n°84 de l’été : 36 pages supplémentaires !

« Fondateurs et Transmission, Personnes Sources et Horizontalité dans les Écolieux et les Associations ». Ce numéro explore la situation des fondateurs et la notion de personne source dans les écolieux et les associations, et comment ces rôles cohabitent ou empêchent la recherche d’horizontalité. La question de la transmission est également explorée. Et comme d’habitude, cette revue présente plus de 20 pages d’annonces d’écolieux, oasis, habitats participatifs et initiatives permaculturelles.