Dpt 13. Balade et Formation Botanique,

Offre :

18, 19 fév : à Villars-sur-Var (06).
Samedi : présentation des villes et territoires en transition (à confirmer). Dimanche : présentation de la permaculture, alternatives à l’agriculture et futur post-pétrole. Formateur : Eric Escoffier.
Inscriptions sous réserves de places disponibles.
Réservations et information : "Paul Olivier Hoch" <    .
>25, 26 fév : à Verneuil Moustiers (87360). Cours d’introduction à la permaculture. Formateur : Guy Morant ; assistant : Eric Escoffier.
Renseignements et inscriptions :    et    .

Début mars : dates à préciser, à Nice ou environs (06). Balade et formation botanique, plantes sauvages utiles et comestibles, présentation de la permaculture, futur post-pétrole, alternatives à l’agriculture et systèmes régénératifs, potager sur buttes pérennes. Programme détaillé à préciser au sein des modules dont la liste et le contenu sont détaillés ci-après.
Formateur : Eric Escoffier. Renseignements : association "Les Mains Sages" <    >.
> Mi-mars aux environ de Grasse/Mouans-Sartoux (06). Sur un jour. Balade et formation botanique, plantes sauvages utiles et comestibles, sauvageons porte-greffe. Formateur : Eric Escoffier. Renseignements : association "Les Mains Sages" <    .
>27 mars : 84 ou 13, lieu à préciser. Formation "Alternatives à l’agriculture, permaculture et systèmes de culture régénératifs". Formateur : Eric Escoffier. Inscriptions sous conditions. Renseignements : association "Les Mains Sages" <    .
>Mars ou avril : date à préciser, aux environ d’Aix/Peyrolles/Pertuis (13). Sur 1 jour : balade et formation botanique, plantes sauvages utiles et comestibles, sauvageons porte-greffe. Formateur : Eric Escoffier. Renseignements : association "Les Mains Sages" <    .
>Avr : dates à préciser, à Nice et/ou La Ferme du Collet près de Puget-Théniers, lieux à préciser (06). Formation sur 2 jours "Alternatives à l’agriculture, permaculture et systèmes de culture régénératifs". Formateur : Eric Escoffier.
Inscriptions sous conditions. Renseignements : association "Les Mains Sages" <    .
> Avr : date à préciser, dans le 13, le 83 ou le 06, lieu à préciser. Sur 1 jour : balade et formation botanique, plantes sauvages utiles et comestibles, sauvageons porte-greffe. Formateur : Eric Escoffier. Renseignements : association "Les Mains Sages" <    .
>Avr ou mai : dates à préciser, dans le 11 ou le 09, lieu à préciser. Sur plusieurs jours.Balade et formation botanique, plantes sauvages utiles et comestibles, présentation de la permaculture, futur post-pétrole, alternatives à l’agriculture et systèmes régénératifs, potager sur buttes pérennes. Programme détaillé à préciser au sein des modules dont la liste et le contenu sont détaillés ci-après. Formateur : Eric Escoffier. Renseignements : association "Les Mains Sages" <    >.

– > Les différents modules de formation et leur contenu.

Les sorties botaniques et plantes utiles et comestibles, les visites commentées de notre centre d’expérimentations (à Lorgues, 13821, Var), et les modules de formation sur la permaculture et les systèmes de culture régénératifs que nous proposons s’intègrent dans un programme cohérent de formation à la permaculture et aux alternatives à l’agriculture. (Voir ci-après la liste des modules.)

Certains modules peuvent cependant être programmés isolément (les premiers et le dernier). Pour tous les autres, il est vivement recommandé d’avoir suivi ceux qui précèdent.

Nous pouvons proposer un programme spécifique pour un groupe ou lieu : n’hésitez pas à nous contacter.

– > Philosophie des formations

Les éléments abordés sont présentés en lien les uns avec les autres, dans un but d’utilité pratique, en limitant l’analyse au profit d’une appréhension holistique.

L’objectif n’est jamais de décrire les choses ni de donner une connaissance pour elle-même, mais de comprendre les interactions, fonctions et processus fondamentaux pour pouvoir utiliser ces connaissances de manière créative et adaptée aux climats et conditions locales (plutôt que comme application systématique de recettes ou façons supposées fonctionner partout) dans le but de concevoir/aménager/planifier des systèmes résilients, soutenables, régénératifs et productifs.

Dans une situation donnée, le choix de telle technique ou méthode (plutôt qu’une autre, ou même ne rien faire) est interrogé sous l’angle de l’efficacité réelle (production par rapport au travail, output/input en énergie totale), mais aussi des aspects économiques et humains. L’accent est mis sur le pourquoi des choses, ainsi que sur les éléments rarement enseignés.

. Les modules alternent sessions théoriques et sessions sur le terrain.

. Les connaissances des participants sont valorisées, les interventions et questions sont les bienvenues.

. En soirée, nous proposons éventuellement des vidéos sur la permaculture et des activités entre les participants (chants/danses en groupe, polyrythmies vocales, percussions/danses africaines...)

– > Liste des modules de formation

(Voir ci-après leur contenu détaillé et la présentation du formateur.)

– 1/ Module "Bases de botanique, balade botanique, plantes sauvages comestibles et utiles, sauvageons porte-greffe, ressources naturelles, dynamique des écosystèmes"

1 jour + 1 jour complémentaire à la demande. (Ce jour complémentaire peut être décalé en fin de programme.)

Formateur : Sylvaine Anani ou Eric Escoffier.

– 2/ Module "Présentation de la permaculture"

1 jour + 1 jour complémentaire à la demande.

Formateur : Eric Escoffier.

– 3/ Module de base "Alternatives à l’agriculture et permaculture, systèmes de culture régénératifs"

3 ou 4 jours (ou 2 sessions de 2 jours).

Jours complémentaires d’approfondissement à la demande.

Formateur : Eric Escoffier.

– 4/ Atelier "Analyse des ressources naturelles, analyse de site et pré-orientations de design (au sens de la permaculture)"

1 ou 2 jours (en extérieur).

Formateur : Eric Escoffier. Assistants : Sylvaine Anani, Jeanne Dubourdieu, Philippe Caillaud et/ou Léo Matteudi.

– 5/ Module "Potager du paresseux : potager sur buttes pérennes Emilia Hazelip amélioré (ou potager à fertilité croissante, ou potager synergétique)"

2 jours (premier jour : théorie ; second jour : on monte une/des buttes).

Formateurs : Sylvaine Anani et/ou Eric Escoffier.

– 6/ Module " Visite commentée du lieu d’expérimentations"

1 jour.

A Lorgues, 13821, Var.

Formateur : Sylvaine Anani ou Eric Escoffier.

– 7/ Module "Sensibilisation aux problématiques de survie : bases contextuelles et théoriques + divers ateliers (notamment, allumer un feu en conditions de survie)"

1 jour.

Formateur : Philippe Caillaud. Assistant : Eric Escoffier.

---

CONTENU DÉTAILLÉ des modules de formation, conférences, balades botaniques + plantes sauvages comestibles/utiles, visites du centre d’expérimentations.

(Pour la présentation du formateur, voir ci-après.)

---

* Contenu du module de formation "Bases de botanique, balade botanique, plantes sauvages comestibles et utiles, sauvageons porte-greffe, ressources naturelles, dynamique des écosystèmes".

1 jour + 1 jour complémentaire à la demande.

Formateur : Sylvaine Anani ou Eric Escoffier.

– Eléments pratiques et "trucs" pour l’observation et l’identification des plantes et des arbres.

– Quelques bases pratiques de botanique, les principales familles botaniques, comment les reconnaître.

– Nous baladerons en identifiant les ressources naturelles, les plantes sauvages comestibles et utiles, les arbres et les arbustes, les sauvageons porte-greffe...

– Nous observerons aussi quelques éléments d’écologie et de dynamique des écosystèmes et des sols, éléments fondamentaux pour la permaculture.

— -

* Contenu du module de formation "Présentation de la permaculture".

1 jour + 1 jour complémentaire à la demande.

Formateur : Eric Escoffier.

– Concepts de base de la permaculture : ce que n’est pas la permaculture, définitions de la permaculture, le concept de "design" en permaculture, les modèles de la permaculture, les éthiques, l’histoire. Efficacité énergétique totale, exemples, productivité réelle, structures régénératives versus dégénératives. Les principes. Secteurs et zones. Patterns. Solutions créatives adaptées. Permaculture sociale.

– Quelques clés : énergie et végétaux, micro-climats, ethno-botanique, diversité, densité, étagement, ombre/lumière, fertilité, micro-organismes, concurrence/non concurrence, non travail du sol, mulch...

– Contexte international et français : formations et cursus nationaux et internationaux, colloques et cours officiels : convergences, IPC, PDC, cours d’introduction…

– Les grands noms de la permaculture internationale. Contacs. Liens.

---

* Contenu du module de formation "Alternatives à l’agriculture et permaculture, systèmes de culture régénératifs".

3 ou 4 jours (ou 2 sessions de 2 jours). Jours complémentaires d’approfondissement à la demande.

Formateur : Eric Escoffier.

Philosophie de la formation.

Les éléments abordés sont présentés en lien les uns avec les autres, dans un but d’utilité pratique, en limitant l’analyse au profit d’une appréhension holistique.

L’objectif n’est jamais de décrire les choses, ou de donner une connaissance pour elle-même, mais de comprendre les interactions, fonctions et processus fondamentaux pour pouvoir utiliser ces connaissances de manière créative et adaptée aux climats et conditions locales (plutôt que comme application systématique de recettes ou façons supposées fonctionner partout) dans le but de concevoir/aménager/planifier des systèmes résilients, soutenables, régénératifs et productifs.

Dans une situation donnée, le choix de telle technique ou méthode (plutôt qu’une autre, ou même ne rien faire) est interrogé sous l’angle de l’efficacité réelle (production par rapport au travail, output/input en énergie totale), mais aussi des aspects économiques et humains. L’accent est mis sur le pourquoi des choses, ainsi que sur les éléments rarement enseignés.

. Les modules alternent sessions théoriques et sessions sur le terrain.

. Les connaissances des participants sont valorisées, les interventions et questions sont les bienvenues.

Eléments abordés (non exhaustif).

- Bases d’écologie et de biogéographie, approche synthétique de la dynamique des forêts et des milieux ouverts, en lien avec la théorie des plantes bio-indicatrices du sol de Gérard Ducerf, avec la physiologie des graminées, l’enherbement permanent au verger, la théorie fourragère d’André Voisin, les effets de la fauche et du pâturage sur l’écosystème, le sol, la biodiversité et les plantes sauvages comestibles et utiles.

– Structure spatiale et temporelle des forêts, diversité, biomasse, interactions et fonctions, successions, espèces et séries pionnières/"climaciques", ombre et lumière, non concurrence et interactions bénéfiques, litière/mulch. Potentiel/dynamique, horloge écologique...

Sol, horizons pédologiques, importance de la macrofaune et des micro-organismes du sol.

– Quelques repères essentiels sur le rapport carbone/azote et la composition des tissus végétaux, leur pouvoir nutritif/toxique pour les micro-organismes, le sol, les animaux, les humains.

– Quelques bases simples particulièrement utiles en pratique : climat et végétaux, sol et sa construction, fertilité, micro-organismes et cycle de l’azote, matière organique, colloïdes fondamentaux (argile, humus), complexe argilo-humique, complexe organo-minéral sur sable, biochar, perméabilité, rapport carbone/azote, rapport humidité/air, PH, granulométrie de la litière et du mulch...

– Natures, fonctions et comparaison : fumier, compostage en tas, compostage en surface, lasagnes, BRF, mulch, mulch vivant, couvre-sol : granulométrie, sectionner/déchiqueter, rapports carbone/azote et humidité/air, PH, bactéries, champignons, décomposition, cycles, faim d’azote, efficacité/travail, ressources, climat, conditions locales, usages...

– Eléments simples et pratiques de physiologie végétale : reproduction végétative/sexuée en lien avec ombre/lumière et influences sur les cultures ; passage de sève, soleil/écorce/forme des arbres ; sèves et nouvelles racines ; sèves et induction florale ; surface foliaire totale et longueur de sève totale ; effet de l’élagage sur les racines, le sol et la séquestration du carbone...

– Semis directement en place, marcote, bouture, transplantation et greffe (sur franc ou non) : effets sur la physiologie de l’arbre, le développement des parties racinaires et aériennes, la fructification/production, la position des fruits, la taille...

Dormance, vernalisation, stratification.

– Bases de botanique, reconnaissance des plantes, ethnobotanique (usages des plantes) ; familles botaniques et plantes communes ; inventaire des ressources naturelles ; greffes sur sauvageons ; plantes sauvages comestibles et utiles...

– Eléments de pomologie, fruitiers et espèces alimentaires rares ou méconnues, espèces hautement nutritives, médicinales, stratégiques, pionnières, bénéfiques, non concurrentielles, nitrifiantes, résistantes au sec, au froid...

– Superposition des espèces, des fonctions et des interactions bénéfiques. Espèces stratégiques, espèces multi-usages.

° Mise au point de listes thématiques pour le design au sens de la permaculture.

Pour chaque fonction/usage :

. liste de critères ;

. liste d’espèces correspondantes classées par efficacité.

° Exemples de liste thématique (fonction/usage) :

– arbres pionniers bénéfiques pour la canopée (sur-étage au dessus des cultures et forêts alimentaires) ;

– espèces couvre-sol et mulch vivant ;

– espèces compagnes au potager ;

– etc.

– Climat/ombre/eau/culture sous canopée : pourquoi ?

– Intégration des arbres et des herbacées, jardin-forêt/foodforest, productivité des strates en forêt alimentaire, diversité et densités horizontale/verticale, espèces compagnes, agroforesterie et culture sous canopée, culture sur enherbement spontané, biodiversité floristique et faunistique, lien avec les plantes sauvages comestibles et utiles.

– Aridiculture : fruitiers, fruitiers méconnus et autres espèces alimentaires sans irrigation en climat sec :

. mulch pérenne, ombre naturelle/artificielle, taille de plantation, taille de débourrage, enherbement permanent ;

. semis direct sous mulch, sous végétation, sous couvert forestier ;

. faire pousser les tuteurs, faire pousser les parasols (l’ombre) ;

. sauvageons porte-greffe ;

. plantes sauvages comestibles et utiles.

– Espèces alimentaires sauvages en "non-culture" ou "semi-culture".

– Sursemis et semis direct sous couvert, céréales, grandes cultures...

– Bases de l’élevage en système régénératif (théorie fourragère d’André Voisin, "tall grazing", "cell grazing", séquestration du carbone dans le sol.

– Eau et topographie : l’importance des pentes, courbes de niveaux, fascines, swales, mares, retenues, gabions, limonias et autres structures efficaces de gestion de l’eau dans le paysage ; keypoints, keylines, fausses courbes de niveau et travaux de P. A. Yeomans ; reforestation des déserts et zones arides,...

– Lien entre la situation actuelle de la planète et de l’humanité, la biogéographie, l’agriculture, la question vivrière et le commerce dans l’histoire des peuples (selon Marc Bonfils).

– Références et contacts :

. permaculture, espèces alimentaires, ethnobotanique, botanique, détermination et usage des plantes : clés, flores, livres, revues, sites Internet, conseils pour démarrer ;

. jardins botaniques, conservatoires, collections, réseaux et fournisseurs de plantes et semences ;

. pépinières et semenciers spécialisés ; semences d’arbres ;

. fermes alternatives et éco-lieux.

---

* Contenu de l’atelier "Analyse des ressources naturelles, analyse de site et pré-orientations de design (au sens de la permaculture)".

1 ou 2 jours (en extérieur).

Formateur : Eric Escoffier. Assistants : Sylvaine Anani, Jeanne Dubourdieu, Philippe Caillaud ou Léo Matteudi.

Nous rappelons que le mot "design" en permaculture signifie à la fois conception, planification, aménagement et dessein, voire projet (et n’a donc aucun rapport avec l’esthétique ou la décoration).

Cet atelier se déroule en extérieur, sur un site choisi à l’avance. Il simule la première phase du travail de design en permaculture, qui consiste en une analyse du site spécifique avec des méthodes et des objectifs propres à la permaculture.

Un tel travail demande beaucoup plus qu’un ou deux jours, et ne peut se faire correctement qu’après avoir suivi un PDC (certificat international de 72 heures, intitulé "Certificat de design en permaculture").

Cependant, l’atelier que nous proposons nous permettra d’illustrer et d’intégrer plus concrètement les notions vues dans les modules précédents.

C’est en quelque sorte un exercice de mise en pratique de la pertinence de la permaculture comme solution aux problèmes d’aujourd’hui (érosion, perte de la fertilité des sols, destruction des écosystèmes, production non soutenable de la nourriture, changement climatique, fin des énergies fossiles pas chères, accès à l’eau, pauvreté, pollution, maladies, violences...)

Cet exercice changera notre vision du paysage, de l’énergie, des ressources naturelles, de l’efficacité, de l’abondance, de la fertilité, et finalement de la façon dont on peut concevoir, aménager et maintenir, à toute échelle, des (éco)systèmes et des bâtiments de manière créative, productive, écologique, soutenable, résiliente, harmonieuse...

---

* Contenu du module de formation "Potager du paresseux : potager sur buttes pérennes Emilia Hazelip amélioré (ou potager à fertilité croissante, ou potager synergétique)"

2 jours (premier jour : théorie ; second jour : on monte une/des buttes).

Formateurs : Sylvaine Anani et/ou Eric Escoffier.

Pratique (deuxième jour) : construction d’une ou plusieurs buttes pérennes "Emilia Hazelip améliorées".

Design selon la pente, l’orientation, le climat... Les accès.

Astuces et trucs pratiques, gestion des horizons pédologiques, pentes raides.

Mulch.

Théorie (premier jour).

– Rappels : forêts, fabrication des sols et de la fertilité, micro-organismes, racines, matière organique, azote, litière, horizons pédologiques, résilience, soutenabilité, régénérativité, productivité/efficacité, non concurrence, plantes compagnes.

– Compost, trous de plantation d’arbres et buttes de culture avec inversion des horizons : sandwich, buttes hors sol (sur sol mort, sur sable, béton...) : lasagne, sheet mulching ; méthode Jean Pain...

– Principes du potager sur buttes pérennes sans inversion des horizons (potager synergétique "Emilia Hazelip amélioré") :

. pourquoi des buttes ? Pourquoi pérennes ?

. Buttes et sécheresse ; buttes et eau.

. Pourquoi pas de désherbage. Concurrence, non concurrence.

. Pente, courbes de niveau, accès, ergonomie, efficacité.

. Ombre, arbres, lianes.

. Mulch, sol, fertilité croissante, résilience, soutenabilité, régénérativité.

. Diversité, densité, résilience, plantes compagnes, médicinales, aromatiques, fleurs, arbres ; micro-design, espace et temps.

. Graminées, mauvaises herbes, maladies et ravageurs, résilience.

. Productivité, travail.

. Plusieurs façons de démarrer une butte.

. Buttes hors sol (sur sol mort, sur sable, béton...).

– Design selon la pente, la lumière, le climat, l’exposition, les accès, les ressources disponibles, le travail…

– Espèces compagnes et accumulateurs dynamiques dans les buttes, arbres bénéfiques, lianes, plantes sauvages comestibles et utiles. Botanique locale et ressources naturelles en lien avec le potager.

---

* Contenu du module de formation "Visite commentée du lieu d’expérimentations".

1 jour.

A Lorgues, 13821, Var.

Formateur : Sylvaine Anani ou Eric Escoffier.

On organise aussi des sorties botanique et plantes sauvages comestibles à la demande : n’hésitez pas à nous contacter.

Cette visite commentée est surtout orientée sur les fruitiers rares, l’aridiculture fruitière ("jardin-forêt/foodforest" au sec) et la botanique appliquée aux plantes sauvages comestibles et autres ressources naturelles.

Eléments clé de la visite :

– Aridiculture : fruitiers et fruitiers rares sans irrigation en climat sec. Mulch pérenne, ombre naturelle, ombre artificielle,

espèces compagnes, taille de plantation, taille de débourrage, enherbement permanent. Semis direct sous mulch, sous végétation, sous couvert forestier. Faire pousser les tuteurs. Faire pousser les parasols (l’ombre).

– Physiologie des graminées et enherbement permanent au verger ; effets de la fauche et du pâturage sur l’écosystème, le sol, la biodiversité et les plantes sauvages comestibles et utiles.

– Espèces alimentaires sauvages en "non-culture" ou "semi-culture".

– Sauvageons porte-greffe, espèces utiles, alimentaires et fruitières méconnues.

---

* Contenu du module de formation "Sensibilisation aux problématiques de survie : bases contextuelles et théoriques + divers ateliers (notamment, allumer un feu en conditions de survie)".

1 jour.

Formateur : Philippe Caillaud. Assistant : Eric Escoffier.

Pourquoi un tél module ?

La permaculture permet d’imaginer, concevoir et réaliser des (éco)systèmes et des sociétés efficaces, soutenables et harmonieuses, à court, moyen et long terme. Mais aujourd’hui, la situation de l’humanité et de la planète est devenu tellement critique que des crises graves ou des catastrophes peuvent survenir à tout moment et partout. (Notamment, les pays riches sont devenus particulièrement vulnérables.)

Dans cette période de transition, il est donc de plus en plus opportun de se préparer à passer des situations temporaires difficiles imprévues (et que personne ne souhaite, ce qui nous incite d’autant moins à nous y préparer).

Il s’agit donc de se confronter à une contradiction psychologique : mettre de l’énergie pour quelque chose dont on espère que ça n’arrivera pas.

Deux exemples qui peuvent nous arriver demain.

C’est connu des spécialistes : lorsqu’un cyclone fait des morts et de nombreux blessés dans certains pays, le même cyclone ne tue personne et ne fait que quelques blessés légers dans un pays qui est culturellement et pratiquement préparé à ce genre de catastrophe : il y a des savoirs et des pratiques qui font une grande différence, tant à l’échelle du pays que de l’individu.

Voici deux exemples.

1) Une crise financière ou diplomatique bloque l’arrivée des avions et des bateaux en France ou en Europe pendant 3 semaines ou 3 mois. C’est l’hiver. L’immense majorité de notre énergie et de notre nourriture étant importées, nous en somme brutalement privés. L’adduction d’eau étant dépendante de l’énergie, nous en sommes aussi privés. Comme notre société produit des tonnes de déchets, ils s’accumulent. Sans parler des toilettes. Même si cette période est relativement brève, sommes nous préparés pour la traverser ?

2) C’est l’hiver. Je suis en voiture sur une petite route très peu fréquentée, c’est tard dans la nuit en campagne ou collines, assez loin d’un village ou d’une ville. Il pleut fort. Je tombe en panne, mon mobile est déchargé ou hors couverture. Je ne connais pas le coin, la visibilité est faible et je ne vois aucune habitation alentour.

J’ignore que l’eau conduit la chaleur 25 fois plus vite que l’air, je tente de marcher pour trouver de l’aide. Je suis vite trempé et commence à me refroidir.

Si j’ignore que la seule chose à faire est de retourner à l’abri dans ma voiture, hôter mes habits mouillés et m’envelopper dans des couvertures dans la bonne position avec par exemple une bougie allumée bien située (mais savais-je que ça fait une grande différence et que l’on doit avoir ça dans sa voiture ?), je risque fort de passer une nuit infernale qui peut laisser de graves séquelles, si je ne meurs pas d’hypothermie. Ce genre d’accident arrive régulièrement, alors que quelques précautions et connaissances pourraient l’éviter.

Autre version : fortes chutes de neige, nombreuses personnes bloquées sur les routes pendant 12 ou 24 heures...

Autre version : randonnée, personnes pas assez couverte, météo changeante, le mec le plus lourd se foule la cheville, la nuit approche, le vent est froid, le relief accidenté. On a un téléphone mobile, mais les secours tardent (faut dire qu’on n’est pas très formé et qu’on a beaucoup tergiversé...) Selon nos connaissances et matériel disponibles, ça peut très bien ou très mal se passer. Quel est le minimum à avoir et savoir qui fasse une grande différence ? Sait-on que la déperdition de calories se fait pour 40% par la tête et le cou ? Avons-nous un éclairage fiable ? Une boussole ? Une carte ? Un sifflet ?

Une solution : initier une démarche sereine de formation à la survie.

Ce module de sensibilisation à la survie se veut une réponse optimiste et pratique, en identifiant comment commencer.

Il nous montrera en quoi quelques connaissances de base peuvent faire une grande différence pour notre survie dans diverses situations non choisies et nous incitera à nous former un peu plus avant sur ces problématiques, en commençant à l’échelle de l’individu ou du petit groupe.

Nous aborderons quelques notions théoriques fondamentales, puis quelques éléments de matériel et de pratique sous forme d’atelier. (Par exemple : faire un feu efficace avec ce que l’on trouve dehors, même humide ou mouillé.)

Mise en garde : ce module de sensibilisation à la survie ne constitue en rien un stage de survie. Pour cela, vous pouvez vous reporter aux sites Internet suivants :

–    /

–    /