>Situation géographique : Sougraigne est une petite commune de la Haute-Vallée de l’Aude, située à 20 min de Couiza (toutes commodités) et 30 min de Limoux et Quillan. La Haute-Vallée est un territoire vivant avec des dynamiques rurales et paysannes fortes (fête de l’agriculture paysanne à Limoux, foire bio de Couiza, implantations de plusieurs associations culturelles, radio locale et alternative, etc.)
Un accompagnement à l’installation agricole et des formations sont proposés par les différentes structures de la Maison Paysanne (ADEAR, AFOCG, Nature&Progrès, etc.) à Limoux.
Qui sommes nous ? :
Nous sommes deux permaculteurs/éleveurs dans l’Aude depuis plus de trente-cinq ans et avons développé notre activité autour du hameau des Cloutets, d’une dizaine d’habitant-es avec qui nous avons de bons rapports (dont producteurs de PPAM et apiculteurs).
Nous sommes aussi formateurs diplômés en permaculture.
Nous avons participé à la sauvegarde d’une race ancienne ovine, la Guirra, et dans le mesure du possible, souhaitons assurer la continuité de nos efforts.
Le troupeau est adapté à ce terrain depuis 22 ans, à ce climat, ce sol, avec une connaissance du territoire qui a son importance pour le bien-être animal selon nous. Le paysage réclame un troupeau, le troupeau appartient au paysage.
Nous cherchons :
Un-e éleveur-euse agro-sylvo-pastoraliste, sensible à l’approche de la permaculture pour reprendre notre activité d’élevage.
C’est une activité qui pourrait se développer progressivement, se diversifier ou constituer un complément pour une personne seule ou une famille/ un collectif (pluriactivité).
Nous cherchons à passer la main, par un des trois scenarios suivants, avec ou sans notre accompagnement technique et notre soutien :
1) reprise de troupeau ici, pâturant les terres valorisées jusque-là et les vergers, avec patou, clôtures, matériel, etc. (petite installation progressive) et éventuellement partage des récoltes des vergers.
2) faire venir un autre troupeau pour pâturer les terres valorisées jusque-là (ni chèvre, ni vaches a cause des arbres fruitiers) afin de conforter une installation sur un autre siège, dans le respect de nos valeurs (permaculture, promotion des petites fermes, etc.) et vente du troupeau avec le patou ailleurs.
3) reprise du troupeau ailleurs avec patou en gardant pour nous un petit lot de brebis ici pour l’entretien du verger et des parcelles les plus proches.
Nous cédons :
>Certains outils/matériels : en fonction des besoin du/de la repreneur-euse, les clôtures, le troupeau, l’utilisation des pacages (et des DPB) et pouvons mettre en lien avec les autres propriétaires et nos clients (débouché important de commercialisation en AMAP à Perpignan).
Le cheptel : Nous avons historiquement un troupeau de 90 brebis mais avons réduit cette année à 60 (+ un patou).
Les surfaces :
– 20Ha dont 12 Ha de prairies et 8 Ha forêts pâturables, autour de notre exploitation, clôturés : en SCI familale ⇒ Serait louées au/à la repreneur-euse sous la forme d’une convention pluri-annuelle de paturage ;
– Environ 10 Ha en grande partie clôturés dont 5 Ha de prairies à proximité immédiate notre exploitation. ⇒ contractualisation à discuter avec les propriétaires ;
– 20 Ha dont 6 Ha de prairies à 5 km de notre exploitation en partie clôturés : communaux ⇒ Possibilité de contractualiser un bail à ferme avec la mairie.
Il y a peu ou pas de prairie de fauche (forte pente).
Des pommiers, poiriers en pré verger sont déjà en production. On souhaitera récolter (ou partager) les fruits encore pendant quelques années (parcelle de subsistance).
Nous restons sur place au sein du hameau des Cloutets et il serait souhaitable d’acquérir une parcelle en dessous du hameau (accès facile, un voisin a déjà construit un bâtiment agricole) pour faire sa propre ’zone un’ (construire un bâtiment agricole adapté). Il serait aussi possible de louer/acheter une maison au village (Sougraigne ou Rennes-les-bain sont à 10 min).
Nous pouvons vous accompagner dans la recherche, le lien avec les propriétaires et la commune.
Les exploitations de plus en plus grandes sont devenues inaccessibles pour la plus parts des jeunes, sans un endettement lourd. Nous croyons dans le futur des petites exploitations sans crédits. En tant qu’éleveurs on n’a pas forcement besoin d’ acquérir des grandes surfaces en propriété ; il suffit souvent d’avoir les droits de pâturages et une petit surface pour installer son bâtiment d’élevage, maison et potager.
Contact :
Si cette proposition vous intéresse, envoyez-nous un descriptif de votre parcours et de votre projet et vos éventuelles questions